I had seen this word a few times here and there, mostly on t-shirts, and a few days ago someone explained to me it meant something like “masterpiece”. Although it had always seemed to me like a loanword (much like штраф or парикмахер), I had never looked it up or understood where it came from.

After people told me what it means, it took a few days and some exposure to French to finally realize: it’s chef-d’œuvre.

The thing is, I didn’t know that you’re not supposed to pronounce the F in chef-d’œuvre. After all, you do pronounce it in chef. If I knew how to pronounce it correctly in French (or if the Russians had gotten it wrong and had written шефдевр), I would have immediately understood the meaning and the origin.

TLFi provides a discussion on the topic on its entry for chef:

[ʃεf]. Historiquement [f] final s’était effacé devant s de flexion ou devant la consonne d’un mot suiv. À ce sujet cf. Bourc.-Bourc. 1967, § 170 et 172; cf. aussi Buben 1935, § 198 : „On prononce aujourd’hui [ʃεf] au sing. et au plur.; l’f a été rétabli dans chef-lieu [ʃεfljø], mais il est resté muet dans chef-d’œuvre [ʃεdœ:vʀ]; l’ε ouvert en syllabe protonique libre s’explique par l’influence de la graphie. On peut signaler encore le mot technique chégros (fil poissé des cordonniers) qui est d’origine inconnue, mais dans lequel l’étymologie populaire a vu certainement un composé de chef, comme en témoigne l’orthographe du xvies. chefgros”. Cf. aussi Mart. Comment prononce 1913, p. 231 et Nyrop Phonét. 1951, § 213, pour lequel f se prononce de nos jours, même dans la combinaison bœuf gras mais que l’on dit toujours cerf-volant [sεʀvɔlɑ̃]. Cf. encore Fouché Prononce 1959, p. 479, pour lequel on prononce [bø] dans bœuf gras en face de [bœf] dans du bœuf bouilli, du bœuf salé. Cf. enfin Kamm. 1964, p. 192. Ds Ac. 1694-1932.